East Mamma

Celui qui n’a pas entendu parler du restaurant East Mamma vit probablement reclus en ermite au fin-fond des catacombes. Même avant son ouverture, le buzz était déjà monstre, et aujourd’hui – quelques mois plus tard – l’endroit ne désemplit pas. C’est sûr, pour avoir la chance de s’emparer d’une table chez East Mamma, il faut se lever tôt. Je m’y suis repris à 5 fois avant de pouvoir y manger! Chez la petite soeur Obermamma à Oberkampf, même topo. Bon alors, vous allez me dire, mais pourquoi ces 2 restaurants affichent complets chaque midi et soir (même à 19h00!)? Eh bien, pour ces 5 raisons très simples :

Le service

Bien que l’équipe soit (presque) 100% italienne, le service lui est à l’américaine : accueil impeccable, ciao par ci ciao par là, verre d’eau aussitôt servi carafe remplie, tape sur l’épaule et tchatche complaisante, c’est le service qui manque à ce Paris glacial et marmoréen que je maudit tant. Et ça, ça fait du bien.

Les produits

Arrivage chaque semaine d’Italie, les produits sont absolument parfaits et proviennent directement des producteurs : la stracciatella fumée est fondante à souhait, les pâtes sont fraîches et confectionnées maison avec de la semoule de blé dur bio, les pizzas peuvent nourrir une famille de 7, le café torréifié à la napolitaine, le vin nature, et tutti quanti.

Les chefs

Drivés par la mamma, Stella Di Viesto et ses recettes d’antan, on retrouve le jeune chef napolitain Ciro Cristiano, formé dans la cuisine familiale du Corso San Giovanni. A ses côtés et derrière le four à bois, son cousin Pasquale Giordano fait danser les pizzas depuis ses 12 ans Avec une casquette Brooklyn vissée sur la tête, toute leur équipe s’affole, s’affaire, transpire, et fait virevolter la pizza dans les airs ou frémir la pasta. 

La déco

C’est l’anglais Martin Brudnizki (les restos de Jamie Oliver c’est lui) qu’ont interrogé Tigrane Seydoux et Victor Lugger, à l’origine du projet Big Mamma. Des comptoirs en marbre vert sous une verrière industrielle, des cuisines ouvertes d’où l’on aperçoit un four à bois monumental, un graphisme décalé et maîtrisé sur les menus, des appliques rétro sur des murs en bois vieilli, de la vaisselle fleurie et des casseroles en cuivre, bref, un bon mélange pour se sentir bien.

Les prix

En Italie, on mange bien partout, même sur une aire d’autoroute ou dans un PMU défraîchi. Les pizzas ne dépassent pas les quelques euros et ici c’est pareil, on retrouve le positionnement d’une trattoria typique : de 12 à 15 euros pour les pâtes et de 9 à 15 pour les pizzas. Le petit plus : l’aperitivo-qui-tue servi avec son cocktail spritz pomme basilic le soir!

Et c’est pour ces raisons qu’on y va et qu’on a envie d’y retourner toutes les semaines! Mamma mia!

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